Ogromna prośba o przetłumaczenie - francuski
Moderatorzy: elgra, Galinski_Wojciech, maria.j.nie
Pomoc: Tłumaczenie z francuskiego
Bardzo proszę o pomoc osoby znające j. francuski.
Gdybyście Państwo znaleźli odrobinę czasu i poświęcili go na przetłumaczenie interesującego mnie tekstu znalezionego w Internecie, a dotyczącego historii mojej rodziny, byłabym Wam niezmiernie wdzięczna.
Handźka
Poniżej zamieszczam tekst:
... Parmi les femmes lavant le linge, il y en avait une qui attirait l’attention des autres et elle demeurait rarement seule. Les autres l’approchaient souvent pour demander conseil ou faire des confidences . Elle était très belle et aussi physiquement différente des autres femmes. Le garçonnet, qui dirigeait les jeux des enfants, lui ressemblait beaucoup ... (Sur le dessin: femmes tatares à gauche, hommes tatars à droite).
... Le pâle visage de la malade se raviva et elle commença à parler : - de sa lointaine patrie nordique, la Pologne; - du baptême qu’elle administra elle-même à son fils au bord de la rivière, en arrosant sa tête et prononçant les mots: "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" . La malade expliqua aussi au jeune homme la portée de ces mots et lui montra une chaîne en or accrochée à son cou, sur laquelle pendaient une croix et un médaillon. D’une voix faible, elle lui dit de ne les enlever de son cou qu’après sa mort et de ne jamais oublier qu’il était d’origine polonaise ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
* * *
"... Le curé sortit de la sacristie et entama en latin: "Deus in Auditorium" . L’orgue suivit et l’église fut remplie de la musique solennelle. Les dames: mère et fille, priaient en silence, le vieux gentilhomme - père de la fille, aussi. Le futur marié, agenouillé, penchait la tête très bas, exprimant ainsi sa soumission profonde au Dieu tout puissant et à la religion de sa mère …
… Le Grand Hetman de la Couronne ne vint pas ici par hasard; il apporta à hetman Osman Stępowski un cadeau de mariage de la part du Roi: les lettres de noblesse lui octroyant le titre de prince, et le droit d’utiliser les armes sur lesquelles figurait le croissant entourant trois étoiles …
… Le Grand Hetman de la Couronne prit le parchemin de la table, le déploya et lut d’une voix solennelle:
- Nous, par la grâce de Dieu le Roi de la Pologne, exprimons nos profonds remerciements à hetman Stępowski pour sa bravoure au service de la Couronne. De plus, en reconnaissance de ses mérites et blessures sur les champs de bataille, nous lui concédons les titres de propriété sur trois mille włók ( une włóka = 16.8 ha ) de terres et le manoir, sis au nord de la Russie Blanche, sur les bas-fonds du fleuve Niemen. Amen …
… Ainsi entrait sur ses terres le fondateur de "Stefankowe Siedlisko" , l’homme venu de la steppe lointaine, originalement appelé: Osman, ensuite Osmański et enfin Oszmiański, grâce à la façon particulière d’un scribe officiel d’inscrire dans les livres départementaux les noms de la noblesse locale. Le prince Osman Stępowski est devenu le gentilhomme Oszmiański, grand propriétaire terrien, maître d’un imposant manoir et du bourg Oszmiana ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
* * *
Quelques générations plus tard, en juin 1866, deux frères jumeaux Oszmiański: Eustachy et Michał se rencontrent par hasard dans leur ancien fief pour remettre en état la tombe familiale des Oszmiański"s et Serdakowski"s, au cimetière d"Oszmiana, d’où ils étaient chassés par les Russes après l’échec de l’insurrection polonaise de janvier 1863. Les deux frères étaient les fils du marquis Edmund de Serdain, le lieutenant de la grande Armée de Napoléon Bonaparte, et de madame Anna-Izabela Oszmiańska, descendante d"Osman, le tatar.
Après la défaite contre le général Koutouzov, Napoléon et ses troupes retraitaient péniblement è travers les vastes plaines enneigées, sous les températures souvent inférieurs è trente degrés sous zéro. Dans ces conditions ils durent traverser la rivière Bérésina, où les attendaient les Russes. La traversée fut le carnage monstrueux des restes de la Grande Armée française. Le lieutenant Edmund de Serdain, sérieusement blessé lors de la traversée, se traîna encore durant quelques dizaines de kilomètres, mais sentant ses forces l’abandonner, se dirigea vers le manoir d’Oszmiana, situé seulement quelques kilomètres au sud du chemin du retour de traînards napoléoniens. Complètement épuisé, il arriva sur le perron du manoir et frappa à la porte. Lorsque celle-ci s’ouvrit, il balbutia trois mots et s’écroula inconscient.
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
* * *
Durant sa convalescence, à l’abris des oreilles indiscrètes, le marquis Edmund de Serdain racontait la fin de la campagne de Russie, à laquelle il a pris part. La famille Oszmiański écoutait attentivement, mais avec la tristesse grandissante, la fin du grand rêve des polonais de voir leur grand ennemi, la Russie tzariste, vaincu par la Grande Armée de "l’Espoir" de la nation polonaise, l’Empereur Napoléon Bonaparte.
l’Empereur retraitait en compagnie de ses généraux. "… Il était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée, le malheur, bûcheron sinistre, était monté; et lui, chêne vivant, par la hache insulté, tressaillant sous le spectre aux lugubre revanches, il regardait tomber autour de lui ses branches ..." (à gauche: "Napoléon et ses généraux", le tableau peint par E. Messonier se trouvant au musée d"Orsay à Paris).
"... Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle baissait la tête. Sombre jours! l’Empereur revenait lentement, laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche, Après la plaine blanche une autre plaine blanche. Hier la Grande Armée, et maintenant troupeau. On ne distinguait plus les ailes ni le centre: Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre des chevaux morts; au seuil des bivouacs désolés on voyait des clairons à leur poste gelés restés debout, en selle et muets, blanc de givre, collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre, boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, pleuvaient; les grenadiers, surpris d’être tremblants, marchaient pensifs, la glace à leur moustaches grise ..." (En haut, à gauche: Illustration du livre par Honoré de Balzac: "Le Médecin de campagne"; en bas, à droite: "Retraite de Russie" peintre anonyme de la collection de Bernard Crochet).
D’après "Les Châtiments" de Victor Hugo.
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Gdybyście Państwo znaleźli odrobinę czasu i poświęcili go na przetłumaczenie interesującego mnie tekstu znalezionego w Internecie, a dotyczącego historii mojej rodziny, byłabym Wam niezmiernie wdzięczna.
Handźka
Poniżej zamieszczam tekst:
... Parmi les femmes lavant le linge, il y en avait une qui attirait l’attention des autres et elle demeurait rarement seule. Les autres l’approchaient souvent pour demander conseil ou faire des confidences . Elle était très belle et aussi physiquement différente des autres femmes. Le garçonnet, qui dirigeait les jeux des enfants, lui ressemblait beaucoup ... (Sur le dessin: femmes tatares à gauche, hommes tatars à droite).
... Le pâle visage de la malade se raviva et elle commença à parler : - de sa lointaine patrie nordique, la Pologne; - du baptême qu’elle administra elle-même à son fils au bord de la rivière, en arrosant sa tête et prononçant les mots: "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" . La malade expliqua aussi au jeune homme la portée de ces mots et lui montra une chaîne en or accrochée à son cou, sur laquelle pendaient une croix et un médaillon. D’une voix faible, elle lui dit de ne les enlever de son cou qu’après sa mort et de ne jamais oublier qu’il était d’origine polonaise ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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"... Le curé sortit de la sacristie et entama en latin: "Deus in Auditorium" . L’orgue suivit et l’église fut remplie de la musique solennelle. Les dames: mère et fille, priaient en silence, le vieux gentilhomme - père de la fille, aussi. Le futur marié, agenouillé, penchait la tête très bas, exprimant ainsi sa soumission profonde au Dieu tout puissant et à la religion de sa mère …
… Le Grand Hetman de la Couronne ne vint pas ici par hasard; il apporta à hetman Osman Stępowski un cadeau de mariage de la part du Roi: les lettres de noblesse lui octroyant le titre de prince, et le droit d’utiliser les armes sur lesquelles figurait le croissant entourant trois étoiles …
… Le Grand Hetman de la Couronne prit le parchemin de la table, le déploya et lut d’une voix solennelle:
- Nous, par la grâce de Dieu le Roi de la Pologne, exprimons nos profonds remerciements à hetman Stępowski pour sa bravoure au service de la Couronne. De plus, en reconnaissance de ses mérites et blessures sur les champs de bataille, nous lui concédons les titres de propriété sur trois mille włók ( une włóka = 16.8 ha ) de terres et le manoir, sis au nord de la Russie Blanche, sur les bas-fonds du fleuve Niemen. Amen …
… Ainsi entrait sur ses terres le fondateur de "Stefankowe Siedlisko" , l’homme venu de la steppe lointaine, originalement appelé: Osman, ensuite Osmański et enfin Oszmiański, grâce à la façon particulière d’un scribe officiel d’inscrire dans les livres départementaux les noms de la noblesse locale. Le prince Osman Stępowski est devenu le gentilhomme Oszmiański, grand propriétaire terrien, maître d’un imposant manoir et du bourg Oszmiana ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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Quelques générations plus tard, en juin 1866, deux frères jumeaux Oszmiański: Eustachy et Michał se rencontrent par hasard dans leur ancien fief pour remettre en état la tombe familiale des Oszmiański"s et Serdakowski"s, au cimetière d"Oszmiana, d’où ils étaient chassés par les Russes après l’échec de l’insurrection polonaise de janvier 1863. Les deux frères étaient les fils du marquis Edmund de Serdain, le lieutenant de la grande Armée de Napoléon Bonaparte, et de madame Anna-Izabela Oszmiańska, descendante d"Osman, le tatar.
Après la défaite contre le général Koutouzov, Napoléon et ses troupes retraitaient péniblement è travers les vastes plaines enneigées, sous les températures souvent inférieurs è trente degrés sous zéro. Dans ces conditions ils durent traverser la rivière Bérésina, où les attendaient les Russes. La traversée fut le carnage monstrueux des restes de la Grande Armée française. Le lieutenant Edmund de Serdain, sérieusement blessé lors de la traversée, se traîna encore durant quelques dizaines de kilomètres, mais sentant ses forces l’abandonner, se dirigea vers le manoir d’Oszmiana, situé seulement quelques kilomètres au sud du chemin du retour de traînards napoléoniens. Complètement épuisé, il arriva sur le perron du manoir et frappa à la porte. Lorsque celle-ci s’ouvrit, il balbutia trois mots et s’écroula inconscient.
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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Durant sa convalescence, à l’abris des oreilles indiscrètes, le marquis Edmund de Serdain racontait la fin de la campagne de Russie, à laquelle il a pris part. La famille Oszmiański écoutait attentivement, mais avec la tristesse grandissante, la fin du grand rêve des polonais de voir leur grand ennemi, la Russie tzariste, vaincu par la Grande Armée de "l’Espoir" de la nation polonaise, l’Empereur Napoléon Bonaparte.
l’Empereur retraitait en compagnie de ses généraux. "… Il était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée, le malheur, bûcheron sinistre, était monté; et lui, chêne vivant, par la hache insulté, tressaillant sous le spectre aux lugubre revanches, il regardait tomber autour de lui ses branches ..." (à gauche: "Napoléon et ses généraux", le tableau peint par E. Messonier se trouvant au musée d"Orsay à Paris).
"... Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle baissait la tête. Sombre jours! l’Empereur revenait lentement, laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche, Après la plaine blanche une autre plaine blanche. Hier la Grande Armée, et maintenant troupeau. On ne distinguait plus les ailes ni le centre: Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre des chevaux morts; au seuil des bivouacs désolés on voyait des clairons à leur poste gelés restés debout, en selle et muets, blanc de givre, collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre, boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, pleuvaient; les grenadiers, surpris d’être tremblants, marchaient pensifs, la glace à leur moustaches grise ..." (En haut, à gauche: Illustration du livre par Honoré de Balzac: "Le Médecin de campagne"; en bas, à droite: "Retraite de Russie" peintre anonyme de la collection de Bernard Crochet).
D’après "Les Châtiments" de Victor Hugo.
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Ostatnio zmieniony sob 02 cze 2007, 01:04 przez handzka, łącznie zmieniany 2 razy.
Witam serdecznie,
Te teksty w jezyku francuskim sa niestety niezupelnie zrozumiale, gdyz specyficzne znaki francuskie (akcenty) zostaly zastapione dziwnymi znaczkimi z typu: "&".
Pierwsze dwa teksty to tlumaczenie z jezyka rosyjskiego.
Jesli mi powiesz co Cie najbardziej interesuje w tych tekstach, to postaram sie strescic i napisac Ci, ale tlumaczyc dokladnie nie mozna, gdyz brakuje pewnych elementow zdan.
Cieplutkie pozdrowienia
Bozenna
(Francja)
Te teksty w jezyku francuskim sa niestety niezupelnie zrozumiale, gdyz specyficzne znaki francuskie (akcenty) zostaly zastapione dziwnymi znaczkimi z typu: "&".
Pierwsze dwa teksty to tlumaczenie z jezyka rosyjskiego.
Jesli mi powiesz co Cie najbardziej interesuje w tych tekstach, to postaram sie strescic i napisac Ci, ale tlumaczyc dokladnie nie mozna, gdyz brakuje pewnych elementow zdan.
Cieplutkie pozdrowienia
Bozenna
(Francja)
Do Handźki z GorzowaBozenna pisze:Witam serdecznie,
Te teksty w jezyku francuskim sa niestety niezupelnie zrozumiale, gdyz specyficzne znaki francuskie (akcenty) zostaly zastapione dziwnymi znaczkimi z typu: "&".
program forum źle koduje 3 francuskie znaki à è ê
Aby tekst był poprawny musisz u dołu swego wpisu kliknąć "zmień" i następnie zrobić poprawki w swym tekście
wsystkie ciągi znaków:
à należy zamienić na ciągi znaków & # 224 ; (napisane bez 3 spacji)
è należy zamienić na ciągi znaków & # 232 ; (napisane bez 3 spacji)
ê należy zamienić na ciągi znaków & # 234 ; (napisane bez 3 spacji)
są to numery uniwersalnego kodowania znaków unicode UTF8
i wysłać poprawiony wpis, który zastąpi obecny wpis na forum i wtedy francuski tekst będzie widoczny poprawnie. Przed wysłaniem poprawionego tekstu można kliknąć podgląd, aby sprawdzić jak wyszły poprawki.
pozdrawiam
Edward
-
Christian_Orpel

- Posty: 739
- Rejestracja: pn 28 sie 2006, 01:02
- Lokalizacja: HENIN-BEAUMONT , Francja
- Kontakt:
Dziękuję Edwardowi za podpowiedzi. Udało mi się poprawić tekst według zamieszczonej na forum instrukcji. Bogu dzięki za uczonych w "komputerowym piśmie"!
Dziękuję Bożennie za chęć pomocy. Interesują mnie wyłącznie informacje dotyczące występującej w tekście
Anny-Izabeli Oszmiańskiej, jej rodziny, nazwiska. Czekam na tłumaczenie i mam nadzieję, że tym razem będzie to możliwe!
Gorące pozdrowienia dla obu pomocnych dłoni!
Handzka
Dziękuję Bożennie za chęć pomocy. Interesują mnie wyłącznie informacje dotyczące występującej w tekście
Anny-Izabeli Oszmiańskiej, jej rodziny, nazwiska. Czekam na tłumaczenie i mam nadzieję, że tym razem będzie to możliwe!
Gorące pozdrowienia dla obu pomocnych dłoni!
Handzka
Widzę, że program według którego działa forum jest uparty i przy pierwszej okazji ponownie zamienia francuskie znaki à è ê ù û na à è ê ù û
oto poprawny tekst:
... Parmi les femmes lavant le linge, il y en avait une qui attirait l’attention des autres et elle demeurait rarement seule. Les autres l’approchaient souvent pour demander conseil ou faire des confidences . Elle était très belle et aussi physiquement différente des autres femmes. Le garçonnet, qui dirigeait les jeux des enfants, lui ressemblait beaucoup ... (Sur le dessin: femmes tatares à gauche, hommes tatars à droite).
... Le pâle visage de la malade se raviva et elle commença à parler : - de sa lointaine patrie nordique, la Pologne; - du baptême qu’elle administra elle-même à son fils au bord de la rivière, en arrosant sa tête et prononçant les mots: "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" . La malade expliqua aussi au jeune homme la portée de ces mots et lui montra une chaîne en or accrochée à son cou, sur laquelle pendaient une croix et un médaillon. D’une voix faible, elle lui dit de ne les enlever de son cou qu’après sa mort et de ne jamais oublier qu’il était d’origine polonaise ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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"... Le curé sortit de la sacristie et entama en latin: "Deus in Auditorium" . L’orgue suivit et l’église fut remplie de la musique solennelle. Les dames: mère et fille, priaient en silence, le vieux gentilhomme - père de la fille, aussi. Le futur marié, agenouillé, penchait la tête très bas, exprimant ainsi sa soumission profonde au Dieu tout puissant et à la religion de sa mère …
… Le Grand Hetman de la Couronne ne vint pas ici par hasard; il apporta à hetman Osman Stępowski un cadeau de mariage de la part du Roi: les lettres de noblesse lui octroyant le titre de prince, et le droit d’utiliser les armes sur lesquelles figurait le croissant entourant trois étoiles …
… Le Grand Hetman de la Couronne prit le parchemin de la table, le déploya et lut d’une voix solennelle:
- Nous, par la grâce de Dieu le Roi de la Pologne, exprimons nos profonds remerciements à hetman Stępowski pour sa bravoure au service de la Couronne. De plus, en reconnaissance de ses mérites et blessures sur les champs de bataille, nous lui concédons les titres de propriété sur trois mille włók ( une włóka = 16.8 ha ) de terres et le manoir, sis au nord de la Russie Blanche, sur les bas-fonds du fleuve Niemen. Amen …
… Ainsi entrait sur ses terres le fondateur de "Stefankowe Siedlisko" , l’homme venu de la steppe lointaine, originalement appelé: Osman, ensuite Osmański et enfin Oszmiański, grâce à la façon particulière d’un scribe officiel d’inscrire dans les livres départementaux les noms de la noblesse locale. Le prince Osman Stępowski est devenu le gentilhomme Oszmiański, grand propriétaire terrien, maître d’un imposant manoir et du bourg Oszmiana ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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Quelques générations plus tard, en juin 1866, deux frères jumeaux Oszmiański: Eustachy et Michał se rencontrent par hasard dans leur ancien fief pour remettre en état la tombe familiale des Oszmiański"s et Serdakowski"s, au cimetière d"Oszmiana, d’où ils étaient chassés par les Russes après l’échec de l’insurrection polonaise de janvier 1863. Les deux frères étaient les fils du marquis Edmund de Serdain, le lieutenant de la grande Armée de Napoléon Bonaparte, et de madame Anna-Izabela Oszmiańska, descendante d"Osman, le tatar.
Après la défaite contre le général Koutouzov, Napoléon et ses troupes retraitaient péniblement è travers les vastes plaines enneigées, sous les températures souvent inférieurs è trente degrés sous zéro. Dans ces conditions ils durent traverser la rivière Bérésina, où les attendaient les Russes. La traversée fut le carnage monstrueux des restes de la Grande Armée française. Le lieutenant Edmund de Serdain, sérieusement blessé lors de la traversée, se traîna encore durant quelques dizaines de kilomètres, mais sentant ses forces l’abandonner, se dirigea vers le manoir d’Oszmiana, situé seulement quelques kilomètres au sud du chemin du retour de traînards napoléoniens. Complètement épuisé, il arriva sur le perron du manoir et frappa à la porte. Lorsque celle-ci s’ouvrit, il balbutia trois mots et s’écroula inconscient.
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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Durant sa convalescence, à l’abris des oreilles indiscrètes, le marquis Edmund de Serdain racontait la fin de la campagne de Russie, à laquelle il a pris part. La famille Oszmiański écoutait attentivement, mais avec la tristesse grandissante, la fin du grand rêve des polonais de voir leur grand ennemi, la Russie tzariste, vaincu par la Grande Armée de "l’Espoir" de la nation polonaise, l’Empereur Napoléon Bonaparte.
l’Empereur retraitait en compagnie de ses généraux. "… Il était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée, le malheur, bûcheron sinistre, était monté; et lui, chêne vivant, par la hache insulté, tressaillant sous le spectre aux lugubre revanches, il regardait tomber autour de lui ses branches ..." (à gauche: "Napoléon et ses généraux", le tableau peint par E. Messonier se trouvant au musée d"Orsay à Paris).
"... Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle baissait la tête. Sombre jours! l’Empereur revenait lentement, laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche, Après la plaine blanche une autre plaine blanche. Hier la Grande Armée, et maintenant troupeau. On ne distinguait plus les ailes ni le centre: Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre des chevaux morts; au seuil des bivouacs désolés on voyait des clairons à leur poste gelés restés debout, en selle et muets, blanc de givre, collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre, boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, pleuvaient; les grenadiers, surpris d’être tremblants, marchaient pensifs, la glace à leur moustaches grise ..." (En haut, à gauche: Illustration du livre par Honoré de Balzac: "Le Médecin de campagne"; en bas, à droite: "Retraite de Russie" peintre anonyme de la collection de Bernard Crochet).
D’après "Les Châtiments" de Victor Hugo.
oto poprawny tekst:
... Parmi les femmes lavant le linge, il y en avait une qui attirait l’attention des autres et elle demeurait rarement seule. Les autres l’approchaient souvent pour demander conseil ou faire des confidences . Elle était très belle et aussi physiquement différente des autres femmes. Le garçonnet, qui dirigeait les jeux des enfants, lui ressemblait beaucoup ... (Sur le dessin: femmes tatares à gauche, hommes tatars à droite).
... Le pâle visage de la malade se raviva et elle commença à parler : - de sa lointaine patrie nordique, la Pologne; - du baptême qu’elle administra elle-même à son fils au bord de la rivière, en arrosant sa tête et prononçant les mots: "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" . La malade expliqua aussi au jeune homme la portée de ces mots et lui montra une chaîne en or accrochée à son cou, sur laquelle pendaient une croix et un médaillon. D’une voix faible, elle lui dit de ne les enlever de son cou qu’après sa mort et de ne jamais oublier qu’il était d’origine polonaise ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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"... Le curé sortit de la sacristie et entama en latin: "Deus in Auditorium" . L’orgue suivit et l’église fut remplie de la musique solennelle. Les dames: mère et fille, priaient en silence, le vieux gentilhomme - père de la fille, aussi. Le futur marié, agenouillé, penchait la tête très bas, exprimant ainsi sa soumission profonde au Dieu tout puissant et à la religion de sa mère …
… Le Grand Hetman de la Couronne ne vint pas ici par hasard; il apporta à hetman Osman Stępowski un cadeau de mariage de la part du Roi: les lettres de noblesse lui octroyant le titre de prince, et le droit d’utiliser les armes sur lesquelles figurait le croissant entourant trois étoiles …
… Le Grand Hetman de la Couronne prit le parchemin de la table, le déploya et lut d’une voix solennelle:
- Nous, par la grâce de Dieu le Roi de la Pologne, exprimons nos profonds remerciements à hetman Stępowski pour sa bravoure au service de la Couronne. De plus, en reconnaissance de ses mérites et blessures sur les champs de bataille, nous lui concédons les titres de propriété sur trois mille włók ( une włóka = 16.8 ha ) de terres et le manoir, sis au nord de la Russie Blanche, sur les bas-fonds du fleuve Niemen. Amen …
… Ainsi entrait sur ses terres le fondateur de "Stefankowe Siedlisko" , l’homme venu de la steppe lointaine, originalement appelé: Osman, ensuite Osmański et enfin Oszmiański, grâce à la façon particulière d’un scribe officiel d’inscrire dans les livres départementaux les noms de la noblesse locale. Le prince Osman Stępowski est devenu le gentilhomme Oszmiański, grand propriétaire terrien, maître d’un imposant manoir et du bourg Oszmiana ..."
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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Quelques générations plus tard, en juin 1866, deux frères jumeaux Oszmiański: Eustachy et Michał se rencontrent par hasard dans leur ancien fief pour remettre en état la tombe familiale des Oszmiański"s et Serdakowski"s, au cimetière d"Oszmiana, d’où ils étaient chassés par les Russes après l’échec de l’insurrection polonaise de janvier 1863. Les deux frères étaient les fils du marquis Edmund de Serdain, le lieutenant de la grande Armée de Napoléon Bonaparte, et de madame Anna-Izabela Oszmiańska, descendante d"Osman, le tatar.
Après la défaite contre le général Koutouzov, Napoléon et ses troupes retraitaient péniblement è travers les vastes plaines enneigées, sous les températures souvent inférieurs è trente degrés sous zéro. Dans ces conditions ils durent traverser la rivière Bérésina, où les attendaient les Russes. La traversée fut le carnage monstrueux des restes de la Grande Armée française. Le lieutenant Edmund de Serdain, sérieusement blessé lors de la traversée, se traîna encore durant quelques dizaines de kilomètres, mais sentant ses forces l’abandonner, se dirigea vers le manoir d’Oszmiana, situé seulement quelques kilomètres au sud du chemin du retour de traînards napoléoniens. Complètement épuisé, il arriva sur le perron du manoir et frappa à la porte. Lorsque celle-ci s’ouvrit, il balbutia trois mots et s’écroula inconscient.
Traduction libre du texte écrit par M. Dowgielskij et publié en russe à Moscou en 1882
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Durant sa convalescence, à l’abris des oreilles indiscrètes, le marquis Edmund de Serdain racontait la fin de la campagne de Russie, à laquelle il a pris part. La famille Oszmiański écoutait attentivement, mais avec la tristesse grandissante, la fin du grand rêve des polonais de voir leur grand ennemi, la Russie tzariste, vaincu par la Grande Armée de "l’Espoir" de la nation polonaise, l’Empereur Napoléon Bonaparte.
l’Empereur retraitait en compagnie de ses généraux. "… Il était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée, le malheur, bûcheron sinistre, était monté; et lui, chêne vivant, par la hache insulté, tressaillant sous le spectre aux lugubre revanches, il regardait tomber autour de lui ses branches ..." (à gauche: "Napoléon et ses généraux", le tableau peint par E. Messonier se trouvant au musée d"Orsay à Paris).
"... Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle baissait la tête. Sombre jours! l’Empereur revenait lentement, laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche, Après la plaine blanche une autre plaine blanche. Hier la Grande Armée, et maintenant troupeau. On ne distinguait plus les ailes ni le centre: Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre des chevaux morts; au seuil des bivouacs désolés on voyait des clairons à leur poste gelés restés debout, en selle et muets, blanc de givre, collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre, boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, pleuvaient; les grenadiers, surpris d’être tremblants, marchaient pensifs, la glace à leur moustaches grise ..." (En haut, à gauche: Illustration du livre par Honoré de Balzac: "Le Médecin de campagne"; en bas, à droite: "Retraite de Russie" peintre anonyme de la collection de Bernard Crochet).
D’après "Les Châtiments" de Victor Hugo.
Ogromna prośba o przetłumaczenie - francuski
Witam wszystkich serdecznie 
Grzeczność wymaga, aby się przedstawić - mam na imię Dominik i mam 21 lat
Wasze forum poleciła mi pewna osoba i musze przyznać, że jest niesamowite, nie wiem czy starczy mi dziś noc na przejrzenie choćby jego części, ale do rzeczy.
Zwracam się do Was o pomoc w przetłumaczeniu listu napisanego przez francuskiego więżnia jednego z hitlerowskich obozów pracy.List adresowany jest do jego żony, który najprawdopodobniej do niej nie dotarł...Są to dwie kartki formatu A4 datowane na koniec 1944 roku.Czy jest osoba, która podjełaby się tego wyczynu?Nie ukrywam, że bardzo mi zależy na poznaniu jego treści.
Pozdrawiam
Grzeczność wymaga, aby się przedstawić - mam na imię Dominik i mam 21 lat
Zwracam się do Was o pomoc w przetłumaczeniu listu napisanego przez francuskiego więżnia jednego z hitlerowskich obozów pracy.List adresowany jest do jego żony, który najprawdopodobniej do niej nie dotarł...Są to dwie kartki formatu A4 datowane na koniec 1944 roku.Czy jest osoba, która podjełaby się tego wyczynu?Nie ukrywam, że bardzo mi zależy na poznaniu jego treści.
Pozdrawiam
